Mathias, sa reconversion de consultant à coach business

Mathias, sa reconversion de consultant à coach business

Ce mois-ci, j’ai eu le plaisir d’interviewer Mathias qui nous parle de sa reconversion en coach business.

Dans cette interview, vous découvrirez pourquoi Mathias a quitté son CDI où il était consultant, comment il a assuré sa transition professionnelle et son retour d’expérience sur le solopreneuriat. 

Si vous préférez le mode vidéo, vous pouvez découvrir l’intégralité de notre interview ICI. 

Quel est ton parcours Mathias ?

J’ai 28 ans, je suis de formation ingénieur. 

À la sortie de mes études, j’avais déjà pour projet d’entreprendre, mais j’avais peur de me lancer dans un projet entrepreneurial.

En fait, j’avais peur que, sans aucune expérience du salariat, je ne puisse pas retrouver ensuite un poste salarié, en cas d’échec de mon projet. 

Donc je me suis dit qu’il valait mieux d’abord se lancer en tant que salarié avant d’entreprendre. 

J’ai ainsi intégré une petite boîte de conseil dans les énergies renouvelables. J’y ai travaillé 3 ans. 

Ces 3 années ont bien confirmé le fait que je ne me sentais pas à l’aise dans une entreprise.

J’avais surtout envie d’entreprendre et être indépendant.

Et d’ailleurs, le format solopreneur m’attirait plus que lancer une startup.

Comme je voulais bien faire les choses, je me suis dit que c’était mieux de passer par une formation à la reconversion professionnelle. 

J’ai donc intégré une promotion de Switch Collective. 

Sans surprise, cela m’a confirmé que ma voie était dans l’entrepreneuriat. 

J’avais 26 ans quand j’ai fait ce gros travail d’introspection. 

Et c’est ce travail qui m’a permis ensuite de quitter mon job pour proposer à mon tour une formation en reconversion professionnelle. J’avais, en effet, beaucoup aimé le concept avec Switch Collective et je voulais donc apporter aux autres la même chose.

En parallèle, je me suis également beaucoup formé pour devenir coach indépendant.

Et c’est comme ça qu’en 2021, je me suis lancé dans une reconversion en coach et que j’ai accompagné de nombreuses personnes.

Malheureusement, je sentais qu’il me manquait encore quelque chose pour être parfaitement épanoui.

En coachant, je voyais que ce que je préférais c’était accompagner des coachés qui voulait se reconvertir dans l’entrepreneuriat.

J’ai toujours été fasciné par l’entrepreneuriat : j’ai lancé beaucoup de petits projets entrepreneuriaux (immobilier, drop-shipping…), je me suis beaucoup formé…

Et donc avec toutes ces connaissances et mon année d’expérience en tant qu’indépendant je me suis dit que j’étais légitime pour me tourner vers le coaching business. Le coaching business était beaucoup plus aligné avec ce qui me faisait vraiment vibrer.

Depuis le début de l’année 2022, j’accompagne désormais les personnes qui se lancent en tant que coach ou consultant (les solopreneurs) a trouvé des clients via une stratégie d’introspection pour définir le business qui leur correspond le mieux.

Quel a été ce déclic qui t’a fait te lancer dans une reconversion de coach ?

Cela faisait 2 ans que j’étais consultant, et je savais que j’avais cette envie d’entreprendre. 

J’ai donc proposé à mon entreprise de faire des projets intrapreneuriaux (entrepreneuriaux en interne).

Je leur ai dit que pour moi, c’était la solution pour continuer de travailler pour eux et faire des choses qui me correspondent plus.

Malheureusement, ma suggestion a été refusée catégoriquement, car pour eux ce n’était pas la priorité. 

Donc pour moi, ça a été le déclic pour préparer la suite. 

Sur le moyen/long terme je ne me voyais pas rester dans cette entreprise. 

J’ai donc commencé par faire ma formation en reconversion professionnelle pour vraiment trouver ce que je voulais faire.

Je voulais vraiment une formation avec un volet d’introspection, car je suis persuadé que c’est vraiment ce qui permet de trouver la bonne voie. 

Et j’ai trouvé cela chez Switch Collective. 

Ça m’a permis d’avoir le déclic sur le format solopreneur. 

À partir de là, j’ai commencé à parler de mon souhait de reconversion en coach à mon entreprise pour négocier une voie de sortie.

Dans ton travail d’introspection, il y a justement un exercice ou une question qui t’a fait te dire : « c’est cette voie ! » ?

Pour commencer, le livre : « les 5 plus grands regrets des mourants » de Bronnie Ware m’a fait un déclic, car je me reconnaissais vraiment dans ces regrets. Cela m’a mis en lumière le fait de ne pas oser faire ce que j’aimais vraiment, de ne pas passer assez de temps avec mes proches.

Ensuite, un exercice qui m’a bien aidé, c’est de définir son verbe de vie. C’est-à-dire sa mission résumée en un verbe. Et moi, mon verbe c’est « aider ».

Et en mêlant cela à mes passions, j’ai pu assembler toutes les pièces du puzzle et tomber sur le coaching. 

Je voulais d’abord me concentrer sur le coaching en développement personnel, car je voulais maîtriser en priorité ce volet, pour ensuite pouvoir devenir un bon coach business. 

Je ne voulais pas accompagner des personnes qui se lancent par effet de mode, comme on le voit beaucoup aujourd’hui. Et je voulais donc pouvoir leur apporter ce volet développement personnel / introspection qui leur permettent de trouver leur pourquoi profond.

Comment s’est passée ta transition ?

Les trois premiers mois ont été compliqués. Car mon entreprise m’a d’abord refusé ma rupture conventionnelle. 

Donc j’étais en entreprise et en parallèle je montais mon activité.

Je faisais donc le minimum vital dans mon job. 

Pour finir, comme ils n’ont jamais voulu m’accorder ma rupture conventionnelle, j’ai dû faire un abandon de poste pour qu’ils me licencient. Ce qui m’a permis ainsi de bien avoir mes droits au chômage pour lancer mon activité sans trop de pression. 

Psychologiquement, faire un abandon de poste a quand même été compliqué, car je ne me sentais pas fier de moi. 

Mais je n’avais pas le choix, car je me sentais emprisonné dans mon entreprise et j’avais besoin du chômage pour me lancer.

Une fois que j’ai quitté mon poste, j’ai d’abord voulu essayer de me lancer tout seul les premiers mois. 

Mais c’était une erreur. Parce que j’ai eu beaucoup de mal à m’organiser, me structurer et trouver de nouveaux clients. 

Je ne me sentais pas forcément légitime, donc je coachais beaucoup gratuitement. Ce qui faisait que je gagnais en légitimité, mais je n’avais pas de revenu…

Je me suis donc ensuite fait accompagner par un coach business. Qui m’a beaucoup aidé pour avoir les bases et me structurer.

Une autre difficulté rencontrée au début a été de gérer la solitude de l’entrepreneur. 

Grâce au travail d’introspection que j’avais fait, je savais que j’étais quelqu’un qui avait besoin d’être au contact d’autre pour monter en énergie. Ce qui s’est bien vérifié, car les 3 mois où j’étais tout seul dans ma chambre sur mon projet, j’avais une énergie très basse.

Pour faire face à cette solitude qui me pesait, j’ai donc commencé à réseauter pas mal avec des entrepreneurs et je suis également rentré dans un incubateur. 

Petit à petit j’ai créé mon réseau. La solitude ne s’est plus fait ressentir et j’étais très haut en énergie au quotidien. Donc c’est important dans les débuts de connaître quel cadre nous donne de l’énergie.

Et être bien entouré permet de partager nos problématiques, ne pas se sentir seul dans ce que l’on traverse.

A quoi ressemble le quotidien d’un coach business ?

Je suis donc coach business depuis début 2022. 

J’ai lancé la première promotion de mon programme d’accompagnement. J’ai 12 personnes dedans. Et je suis dans une phase avec eux de « beta-test ». Donc je co-construis au fur et à mesure mon programme avec eux. 

Une grande partie de mon temps est donc consacré à la création de contenu de ce programme.

Si je devais donner une semaine type, elle mêlerait : 

  • création de contenu pour démontrer mon expertise et faire croître mon audience (1 journée), 
  • accompagnement en coaching (2 journées), 
  • réseautage (1 journée), 
  • prospection client (1 journée),
  • veille/formation (en soirée)

Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui veut se lancer en solopreneur ?

Je donnerai d’abord la réponse classique : se former pour lancer correctement son activité

Aller chercher des feed-backs. 

Quand on se lance seul, on n’a pas de feed-backs réguliers, comme on peut l’avoir d’un manager ou de son équipe. Il faut donc récolter les feed-backs de son audience : quels sont les retours de ses créations de contenus. Analyser les statistiques pour ne rien laisser au hasard. S’il n’y a pas d’engagement derrière une communication, c’est qu’il y a un problème quelque part.

Ensuite, aller chercher des feed-backs chez un professionnel qui sera capable de voir ce qu’on ne voit pas.

Enfin, aller chercher le feedback des clients pour voir ce qui les a attirés et comment s’améliorer.

Aller chercher directement les clients. 

Il ne faut pas se dire qu’on va faire une stratégie de contenus long terme, se créer une communauté assez grande jusqu’à ce que les clients viennent à nous. 

Il y a plein de personnes qui arrivent à vivre de leur activité avec une dizaine d’abonnés Instagram. La clé c’est d’aller chercher les clients. Ne pas se dire, j’ai 2 ans de chômage pour créer ma communauté. 

Le temps passe vite. Une fois que l’offre et le positionnement sont clairs, il faut aller chercher les clients.

La reconversion de Mathias en coach vous a inspiré et vous aimeriez qu’il vous accompagne dans le lancement de votre activité ? Retrouvez-le sur Instagram 

Que peut-on retenir de la reconversion de Mathias ?

1. Un vrai travail d’introspection est nécessaire pour trouver sa voie et réussir sa reconversion

Trouver sa voie n’est pas un chemin simple. Il est facile de faire fausse route ou bien se sentir perdu en route. 
Un travail profond d’introspection vous permettra de trouver sa voie sans embûche.
Pour commencer ce travail, vous pouvez faire les exercices de mon article : « 5 exercices pour trouver sa voie professionnelle »

2. Dans les débuts du solopreneuriat, mieux vaut se faire accompagner pour avancer plus vite.

On essaie souvent au début de se lancer seuls. Malheureusement, le solopreneuriat demande beaucoup de compétences qu’on ne nous apprend pas forcément lors de nos études. 
Se faire accompagner peut donc vous permettre d’avancer plus vite et plus loin dans les débuts.

3. Bien s’entourer est important

Beaucoup de solopreneurs souffrent de solitude. Quand on vient du salariat, du jour au lendemain on se retrouve sans collègue. Et pour peu que vous n’ayez pas d’entrepreneurs dans votre entourage, vous pouvez vite vous retrouver avec un sentiment de solitude. 
Se créer un réseau d’entrepreneur est donc important. Ce réseau vous permettra d’avoir du soutien dans vos moments de doutes et de partager vos retours d’expérience.

4. Solopreneur : à vous d’aller chercher vos clients

Être solopreneur c’est avoir plein de casquettes. Et l’une d’entre elles est celle de commercial. Il y a peu de chance que les clients viennent à vous d’eux-mêmes. C’est à vous d’aller les chercher en créant du lien avec vos prospects. 
Alors, ne perdez plus de temps, et allez à la rencontre de vos potentiels clients.

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