Reconversion : ces 7 croyances limitantes qui vous bloquent

Reconversion : ces 7 croyances limitantes qui vous bloquent

Découvrez dans cet article les 7 croyances limitantes qui vous bloquent et comment les surmonter pour réussir votre reconversion.

Vous aimeriez bien changer de job, mais voilà, cela vous paraît impossible ?
La reconversion, c’est pour les autres, pas pour vous. Vous votre situation est différente ?

Vous vous reconnaissez dans cette réflexion ?
Si oui, c’est très certainement que vous êtes bloqués par des croyances limitantes. Ces croyances vous empêchent de croire que vous pourriez vous reconvertir.

Or, je vous l’affirme : la reconversion est accessible à tout le monde. Et 80% de la réussite d’une reconversion est dans le mindset. Seulement 20% sont dans la méthodologie.

Qu’est-ce qu’une croyance ?

Une croyance est quelque chose que vous allez juger vrai, mais qui n’est pas forcément une vérité absolue. 

La croyance peut-être positive si elle vous tire vers le haut. 

Par exemple : « Si je veux, je peux », « je suis un excellent communiquant », etc… 

Ou bien la croyance peut être limitante, si elle vous tire vers le bas. 

Par exemple : « Je n’ai pas de talent », « avoir trop d’argent c’est mal », etc…

D’où viennent ces croyances limitantes?

La majorité de nos croyances viennent de notre éducation et de notre milieu social. 

Quand on est petit, c’est notre entourage qui nous inculque leurs croyances. 

Puis, nous sommes influencés par nos amis, les rencontres impactantes que nous faisons, etc…

C’est avec toutes ces influences que nous nous créons des croyances.

Alors, quand elles sont positives c’est très bien, mais quand elles sont limitantes, c’est une autre histoire.

Quel est le problème des croyances limitantes ?

Le problème de ces croyances limitantes est que si vous n’essayez pas de les remettre en question, elles vont vite venir dicter votre vie et vos décisions. 

Elles peuvent ainsi vous faire prendre des décisions qui iraient à l’encontre de vos envies profondes ou vos besoins.

Pour ma part, j’ai mis beaucoup de temps avant de me reconvertir en coach, car j’avais de nombreuses croyances limitantes : « Un coach doit d’abord gravir les échelons en entreprise, puis à 40 ans pourra se permettre de coacher », « on ne vit pas bien du coaching », « coach n’est pas un vrai métier, plus un passe-temps pour les mères au foyer », etc..

Mais, un jour j’ai pris conscience que ces vérités étaient seulement mes croyances, et qu’elles m’empêchaient de réaliser ce que j’aimerai faire au fond de moi. 

Je me suis alors mise à travailler dessus pour les surmonter et enfin prendre la meilleure décision pour moi : me reconvertir en coach.

Etes-vous prêt, vous aussi à prendre conscience de ces croyances qui vous bloquent ?

Ces 7 croyances limitantes qui vous bloquent et comment les surmonter pour vous reconvertir

1. « Ce n’est pas le bon moment » ou « je suis trop jeune ou trop vieux »

Cette question du « bon moment » revient très souvent.  

Associé à cette croyance, on en retrouve de nombreuses : 

  • « Je suis trop jeune pour me reconvertir, je n’ai pas fait 5 années d’étude pour rien », 
  • « Je suis trop vieux pour me reconvertir, qui voudra de moi ? », 
  • « Je vais devenir propriétaire, je ne peux pas prendre de risque », 
  • « Je veux fonder une famille,  il faut que ma situation soit stable », etc…

Ces croyances limitantes autour du bon moment vous font croire qu’il existerait un « bon moment » plus tard. 

Malheureusement, je peux déjà vous spoiler : plus tard, vous aurez d’autres croyances qui vous feront dire que ce n’est pas le bon moment. 

Et ensuite, à 80 ans, ça risque d’être vraiment trop tard !

Il n’y a pas de bon moment pour se lancer dans l’inconnu. 

Mais ça vous le savez au fond de vous, non ?

La vie est faite de projets. Vous aurez toujours de nouveaux projets en cours.

La question à vous poser est donc : quelles sont vos priorités du moment ? 

Si vous reconvertir et faire un métier qui vous plait est votre priorité, alors comment faire pour qu’aujourd’hui soit le bon moment pour vous lancer ?

Sachant qu’il n’est pas question de poser votre démission du jour au lendemain.

Une reconversion, ça se prépare petit pas par petit pas. 

Commencer vos premiers petits pas dès maintenant vous engage très peu.

Pour ma part, quand je me suis reconvertie, ce n’était clairement pas le bon moment. 

Je me suis inscrite en formation en parallèle de mon job, en sachant que j’allais être enceinte, et j’ai passé mon examen de certification, une semaine avant d’accoucher… 

Juste après, on a décidé de déménager de Paris pour Grenoble, une ville où on ne connaît personne, avec notre fille qui avait seulement 2 mois. 

Et c’est là où j’ai pris la décision de quitter mon CDI et me lancer à mon compte en tant que coach. 

Autant vous dire que les débuts ont été très sportifs, le tout loin de mes proches.

Mais je n’ai aucun regret ! 

Car se reconvertir n’est jamais simple. 

Attendre un autre moment signifiait rester dans un job qui ne m’épanouissait plus, avec tous les impacts sur ma vie personnelle que cela engendrait également.

Alors, que diriez-vous de commencer votre transition maintenant ?

2. « Financièrement ce n’est pas possible »

C’est la deuxième croyance qui bloque le plus à l’action.  

« Je n’ai pas les sous pour me reconvertir », 

« Cette voie ne me permettrait pas de gagner ma vie », 

« C’est trop risqué financièrement », etc…

Alors, oui, ne nous voilons pas la face, très souvent se reconvertir à un impact financier négatif le temps de la transition.

Mais, si vous vous renseignez bien, il existe plein d’aides pour mener à bien votre reconversion. 

Il est devenu de plus en plus accessible d’obtenir les 2 ans de chômage pour sécuriser votre transition les 2 premières années. 

Vous avez également votre Compte Personnel de Formation pour vous former. 

Et surtout, savez-vous de combien vous avez réellement besoin pour vivre ?

Pour ma part, j’étais persuadée que je ne pourrais vivre bien si je gagnais moins d’argent. 

Mais en fait, en changeant quelques une de mes habitudes, je me suis rendu compte que je pouvais sans aucun problème vivre avec moins de revenus. 

Et en plus, en général ces petites actions étaient positives pour la planète !

Alors, avant de vous dire que financièrement il est impossible pour vous de vous reconvertir, je vous invite à lire mon article sur « Comment gérer financièrement votre transition ? »

Pour aller plus loin, vous pouvez également lire cet article : « Comment faire une reconversion sans perte de salaire ?« 

3. « Je n’ai pas les compétences »

Vous avez bien une idée de reconversion, mais voilà vous ne pensez pas avoir les compétences. Alors, qui voudrait de vous ? 

Rappelez-vous quand vous avez commencé votre job actuel, vous n’aviez très certainement pas les compétences initialement ? 

On ne naît pas expert, on le devient.

Alors, que pourriez-vous faire pour monter en compétences et commencer à préparer votre transition ?

Pour ma part, au début, je me disais : « Qui voudrait d’une coach de formation ingénieur ? ». 

Et puis, j’ai réalisé qu’en ne faisant rien, je n’aurai jamais les compétences pour devenir coach. 

Alors, j’ai commencé par lire des livres sur le coaching, puis j’ai échangé avec des coachs. Ensuite, j’ai proposé des coachings gratuits à mon entourage. 

Jusqu’à ce que je me dise que je pouvais être légitime à devenir coach, même si j’étais ingénieure de formation ! Et là, j’ai fini par m’inscrire à une formation de coaching.

De fil en aiguille, me voilà devenue une coach dont personne ne nie les compétences !

C’est mon exemple, mais à vous de trouver ces petites actions que vous pourriez mettre en place pour grimper en compétences.

Quelques exemples :

  • Faire du bénévolat,
  • Échanger avec des personnes qui ont déjà effectué cette reconversion,
  • Participer à des projets internes à  votre entreprise qui vous permettraient d’élargir vos missions…

4. « Je ne trouverai jamais un job qui me plaît, car je n’ai pas de passion »

On parle beaucoup de travailler avec passion. C’est donc normal que beaucoup pensent qu’il faille avoir une passion pour travailler avec passion.

Mais vous pouvez travailler avec passion, sans avoir de passion !

Vous n’avez pas besoin d’avoir de grandes passions, de simples préférences ou envies suffisent.

Pour ma part, je n’ai jamais eu de grandes passions. 

J’aimais lire des livres de développement personnel, mais cela se limitait à 2-3 livres par an. 

J’adorais voyager, mais cela se limitait à 2-3 grands voyages par an. 

J’aimais prendre des photos et faire des montages vidéos, mais cela se limitait à 1-2 montages par an. 

Bref, vous l’avez compris, je n’avais pas une passion sur laquelle je passais tout mon temps libre. 

Et pourtant, aujourd’hui, je le crie haut et fort : je travaille avec passion! 

J’adore ce que je fais ! Car cela mêle plein de choses que j’aime bien : le contact humain, le développement personnel, la créativité…

À vous de trouver ce job qui mêlera également les choses que vous aimez faire. 

Et pour cela, je vous invite vivement à regarder mon article sur « Comment trouver son Ikigaï ? » Un excellent exercice pour trouver un job qui vous correspond.

5. « Je n’ai que des idées loufoques qui ne marcheront pas »

À l’inverse, vous avez peut-être plein d’idées de métiers qui pourraient vous plaire, mais qui sont, selon vous, irréalistes. 

Avant de les juger irréalistes, investiguez ces pistes en profondeur. 

Beaucoup de mes coachés me donnent des idées de projet, dans les séances de brainstorming, sans aucune conviction. 

L’idée les attire énormément, mais « c’est du délire ». 

Et pourtant, en investiguant proprement ces pistes, ils se rendent compte que : devenir scénariste, lancer un foodtruck, vendre son pain sur les marchés, etc… serait en fait réaliste.

Alors, ne vous arrêtez pas à vos croyances et investiguez en détail vos pistes « loufoques ».

6. « Travailler c’est forcément dur, alors autant rester sur ce job »

Cette croyance je l’ai peu dans mes coachés, car elle est tellement forte, que les personnes qui ont cette croyance n’essaient même pas de trouver des solutions pour changer de job !

Cette croyance vient en général de notre famille, mais également du système scolaire actuel. 

Le système scolaire récompense aujourd’hui seulement ceux qui travaillent le plus dur. 

Quelqu’un qui est distrait en cours aura beau avoir de bonnes notes, on ne le qualifiera pas de bon élève. 

Ce qui engendre ce type de raisonnement : comme il faut travailler dur pour réussir dans la vie, si je fais un job qui me plaît cela signifie forcément que je n’ai pas un « bon poste », que je suis « mauvais élève ». Donc je reste sur mon poste actuel à travailler dur.

Pour surmonter cette croyance, les questions à se poser sont : 

  • Qu’est-ce que réussir dans la vie pour vous ? 
  • Est-ce que cela implique forcément de travailler dur ? 
  • Qu’avez-vous envie qu’on dise de vous quand vous aurez 80 ans ? 
  • Qu’avez-vous envie de vivre ? 
  • N’y a-t-il pas autour de vous des gens qui travaillent par plaisir et ont l’air de bien vivre et réussir ?

Les réponses à ces questions ne vous donneraient-elles pas envie de trouver un travail qui vous plaise ?

7. « Impossible de reprendre des études »

Ce genre de croyance vous concerne si vous avez une idée de reconversion qui nécessite de longues études. Vous n’envisagez pas de vous replonger dans des études et préférez donc rester sur votre poste actuel.

Cette croyance nécessite un vrai travail d’introspection que je vais essayer de vous résumer avec les questions ci-dessous :

  • Est-ce que vous êtes vraiment obligé de reprendre les études pour atteindre ce métier ?
  • Si non, comment pourriez-vous faire autrement ?
  • Si oui, il y a-t-il des équivalences pour raccourcir ce temps d’étude ?
  • Qu’est-ce qui vous dérange dans le fait de reprendre des études ? 
  • L’aspect financier ? Si oui, il y a de nombreuses aides pour vous aider à financer vos études. (cf mon article sur : « Comment gérer financièrement votre transition ? »)
  • Le regard des autres ? Si oui, préférez-vous vivre votre vie ou celle des autres ?
  • La flemme de reprendre les études ? Si oui, êtes-vous vraiment sûr que cette reconversion vous motive ?
  • Une dernière question à vous poser (avec un peu de Maths !) : Il vous reste encore X années à travailler, préférez-vous rester X années dans votre job à vous lamenter ou passer quelques années de transition un peu challengeantes pour vous former et après faire pendant X – quelques années, un job qui vous épanouit ?

Comment surmonter n’importe quelle autre croyance limitante ?

Vous avez d’autres croyances qui vous bloquent ? 

Je vous invite à regarder mon TedX : Comment retourner ses croyances pour rendre l’impossible possible ? » ou lire mon article sur : « Comment se débarrasser des ses croyances limitantes ? ». Ce dernier détaille un exercice qui marche pour toutes les croyances !

Voilà, on a fini le tour de ces 7 croyances limitantes qui vous empêchent de vous reconvertir. J’espère que ces pistes de réflexion vous auront aidé à dépasser vos croyances.

N’hésitez pas à me partager votre retour d’expérience en commentaire.

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